Venez nombreux participer dans une bonne ambiance à la randonnée organisée par la section de l’USC le 07/10/18 à 14h au départ de Villaines les Rochers – Rue des Ecoles pour une distance de 13Kms environ.
Villaines-les-Rochers est parcouru par trois vallées qui se rejoignent. Ces vallées accueillent des centaines de troglos utilisées en habitation, gite, cellier, cave, … Vers 1850, la majorité des habitants vivaient dans des habitations troglodytiques. Aujourd’hui, de nombreux habitants redécouvrent le plaisir de vivre en troglo. Certains d’entre eux vous ouvrent leurs maisons troglodytiques lors des journées « Découvertes des troglos ».
Un peu d’histoire…
Villaines-les-Rochers est un village situé en Touraine, dans le Chinonais, à 6 kilomètres du Château d’Azay-le-Rideau. Son paysage se compose de vallons, descendants des landes du Ruchard (au sud) vers le rive gauche de l’Indre (au nord). Son architecture est typique des maisons de Touraine, ses jardins fleuris sont décorés de haies en osier et certaines de ces habitations sont semi-troglodytiques. Ses habitants sont appelés les Villainois et les Villainoises.
Toponymie :
Adjectif féminin bas latin villana, villa = domaine rural et suffixe diminutif ana, = terre tenue par un villanus, un paysan libre, petite exploitation agricole, tenure de paysan ; s’oppose à terre noble. Le datif-ablatif pluriel, villanis = aux exploitations, souligne le regroupement de ces exploitations.
L’activité vannière existe à Villaines-les-Rochers depuis le VIIème siècle. Jusqu’au début du XIXème siècle, l’économie du village reposait sur l’agriculture et la vannerie. Mais la spécialité du village s’est affirmée en osiériculture grâce à la création d’une « Coopérative de vannerie » qui permettait aux paysans/vanniers de mieux négocier le prix de leurs produits. Ce village est ainsi depuis plus de 150 ans un haut lieu de l’osier et de la vannerie française, qui représente à lui seul plus d’un tiers de la production hexagonale.
Jusqu’en 1970, le métier de vannier se perpétuait de père en fils. À partir de 1975, la Coopérative connaît une évolution importante, et ouvre ses portes à des jeunes formés au métier de vannier et issus de toutes les régions de France. De 1975 à 1985, plus de 70 vanniers s’intègrent ainsi dans la coopérative et dans le village.
L’osier est cultivé sur des terrains limoneux, près des rivières et des ruisseaux. Une fois coupé, l’osier est travaillé dans des ateliers parfois troglodytiques. Ces derniers permettent de conserver une humidité favorable au tressage.
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